Grande cascade du parc de la rivière bleue

Update du 05/10/2018 :

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Samedi 06/09/2014 :

Après 15 jours de pluie quasi ininterrompue, il était temps de remettre le bout du nez dehors et d’aller se dégourdir les pattes.

Rien de tel qu’une petite rando pour se dérouiller un peu, et effectivement on a bien dérouillé !

Nous avons choisi d’aller randonner au parc de la rivière bleue (j’adore ce parc) et parmi les nombreuses randos qu’il propose, nous avons choisi de faire « La grande cascade de la rivière bleue ».

Elle est donnée pour 6h de marche et 15km A/R et jusqu'au km 6 c'est le même sentier que l'étape 6 du GR1NC.

Au final nous aurons mis 6h30 avec un arrêt de 20/30 min aux marmites et une pose pique-nique de 30 min à la grande cascades. Bref, on aurait bien pris plus de temps pour photographier la cascade et manger, mais il nous fallait impérativement être à l’arrêt de la navette du parc à 15h45 sous peine de devoir faire 12 km de plus à pied…et là, vu l’état de fatigue dans lequel nous étions au retour, il n’aurait pas été possible d’aller plus loin ! Non vraiment…

Samedi 6h00 :

C’est donc en ce beau samedi ensoleillé que nous partîmes de Nouméa en direction du Parc de la rivière bleue en échappant de peu (à 30 min près) a un barrage « voiture brulée » à la tribu de St Louis.

Pourquoi un départ si matinal me direz-vous ?

Et bien pour arriver au parc dès son ouverture (c'est-à-dire 7h00) et pouvoir prendre la 1ère navette de la journée à 7h30. Ceci afin de nous laisser suffisamment de temps pour faire la rando sans avoir à courir.

En arrivant à la navette le chauffeur s’aperçoit qu’il n’a pas les clés et il ne les trouve pas !!!erfffff. Pas grave, « casse pas la tête » comme on dit ici !

Du coup je met à profit cette attente pour prendre des photos tant que le soleil est encore bas, que le ciel est moutonneux juste comme il faut et qu’il n’y a pas de vent se qui permet d’avoir des reflets dans l’eau presque parfaits.

De plus, le niveau du lac est actuellement très bas suite à une année relativement pauvre en eau (Ohhh l’autre eh, il vient de dire au début de l’article qu’il avait plu pendant 15 jours et maintenant il nous dit que c’est sec le mytho !! Oui j’ai dit ça mais ce sont les premières gouttes de pluie depuis une longue période).

Bref, lumière matinale + cumulus + lac + absence de vent = photos sympas à faire.

Ci-dessous, le lac coté rivière blanche, puis plus bas, le pont Pérignon. Pour info et quand je vous dis que le niveau est bas, en temps normal jamais je n’aurais pu prendre ces photos car il peut parfois y avoir de l’eau jusqu’au tablier du pont.

Lac de yaté coté rivière blanche au petit matin

Pont Pérignon du parc de la rivière bleue au petit matin

Après 30 min d’attente, le collègue du chauffeur arrive avec les clés et nous pouvons partir jusqu’au fond du parc pour le départ de la rando. Nous sommes seuls dans la navette…tu m’étonnes, faut quand même être un peu con pour se lever à 5h00 du matin le week-end (mais d’autres fous sont peut être restés bloqués à St Louis).

Le chauffeur, super sympa et pour se faire pardonner du retard, nous a déposé le plus loin qu’il a pu (c’est à dire à la barrière) malgré la cote à grimper sur un sol glissant et pas facile à négocier avec la navette. Pour le retour, nous l’avons attendu plus bas à un endroit plus facile pour lui pour faire demi-tour.

Donc, début de la rando à 8h40 au lieu de 8h15 initialement prévu, et c’est partit pour 7,5 km jusqu’à la cascade.

- Première difficulté aux environs du km 1,5 il vous faudra passer un glissement de terrain dû aux fortes pluies de 2012 (700mm en 24h !!!). Rien de très compliqué mais avec nos gros sacs c’était un peu sportif, faite attention à la chute.

- Deuxième difficulté rencontrée, c’est le sol ultra glissant que nous avons eu tout le long de la marche à pied, on a failli se ramasser plusieurs fois !

- Troisième difficulté, la pire, à partir du km 4.7 (corne du diable) la progression est fortement ralentie par un sol jonché de racines, de pierres etc. Bref c’est sport, et c’est ce qui nous a fatigués le plus. Donc il y a quand même 5.6 km, sur les 15 que compte la rando, à faire sur ces racines et avec en prime un petit dénivelé…que du bonheur.

Par contre, gros avantage, la quasi-totalité du parcours est à l’ombre, youpi !!

Ci-dessous, les photos des marmites et puis la grande cascades que je n’ai pas eu le temps de « bien » photographier faute de temps.

Rivière bleue vue depuis la corne du diable

Marmites de la haute rivière bleue

Grande cascade du parc de la rivière bleue

Fin de la rando sur les rotules à 15h00 et petites photos de la rivière bleue en attendant la navette.

Rivière bleue entre le pont Germain et la barrière

Conclusion :

Au final, si c’était à refaire, nous n’irions pas jusqu’à la grande cascade, le rapport effort/beauté du lieu étant selon moi assez maigre. Ou alors, il faudrait dormir au refuge de secours, situé à 2 km de la cascade, ce qui laisserait le temps de se baigner dans le beau trou bleu de la grande cascade.

Non la prochaine fois, je crois que nous nous arrêterons aux marmites pour faire trempette dans cette eau émeraude, ce qui écourtera la rando à 10km et qui nous permettra de bien profiter des lieux. Je me demande même s’il ne serait pas possible de revenir par la rivière bleue avec une bouée le cul dans l’eau et une bière à la main…en tout cas ça me ferai bien tripper.

TATA